A Phine et Pantion de la Comba (a’ Joséphine et Pantaléon de La Comba)
La Comba l’èt eun petchou veulladzo,
Catchà pe le follie et le pro,
Sèmble eunna coueugne di Paadì
Protso de la Veulla si grise…
Le viou meur di maison
Pourton l’euntsarmo di tèn,
Le noyer élégan caèsson le tèt,
Et vo dou, Phine et Pantion,
Achouattò devan lo pillio,
Aprë lot or i bëtche:
Sense vo La Comba sarie pamë
Eun si dzèn veulladzo,
sarie pamë lo meun veulladzo!!
1990
A Joséphine et Pantaléon de La Comba
La Combe est un petit village (en amont d’Aoste, vers Roisan)
Caché parmi les feuilles et les prés,
On dirait un coin de Paradis
A côté de la ville si grise (la vile d’Aoste)…
Les vieux murs des maisons
Démontrent le charme du temps,
Les noyers élégants caressent les toits
Et vous deux, Joséphine et Pantaléon,
Assis devant la cuisine,
Après la traite des vaches :
Sans vous deux, la Comba ne serait pas
Un si joli village,
Ne serait pas mon village !!
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