Category Archives: Les sentiments

Poesie sui sentimenti

  • Ballia çalla man (Donne cette main)

    Ballia çalla man, balliala, et sara çalla tèndua, çalla que tsertse pamë, fan tan di bièn cice dèi que saron, se saron le pèine, lo coeur l’è pi tsaat… 1995 Donne cette main Donne cette main, donne-là, et serre celle tendue, celle qui ne cherche plus, il fait si bon ces doigts qui serrent, les […]...

  • Un numéro

    Pépé, dis-le moi, pourquoi ce numéro sur ton bras ? Tu vois, Mon petiot, C’est une histoire ancienne Qui accompagne les hommes …la haine ! Parfois, la cervelle s’abîme Et la haine prends le pouvoir, Elle domine les têtes Et  les cœurs. Mais ça n’arrivera plus, Hein pépé ? Jamais plus ? Ça arrivera toujours, Mon petiot, De tem...

  • L’ivër deun lo coeur (l’hiver au fond du coeur)

    Que frèt n’i voueu i fon di coeur! Gneunca ceutta flama cllièa Que lappe lo tron Soladze mon grèilo. L’ouvva souffle désot la pourta, reboudzo lo tsarbon et meulle s-épeulìe deun la nëët dzènta me sèmblon eun fouà d’artificho, meulle s-épeulìe comme eun pro de marguitte, comme lo ciel di mèi d’out. Attègno: lo fret […]...

  • Ouvva (Vent)

    Veunt’an. Drèite su lo creutson M’euntsanton le montagne, l’ouvva dzouye avouë me pèi, lo solèi écllièrie mon sentë. Lo tèn paasse…. Ara si courba I mèntèn di bouque, la bisa souffle frèide, grelotton me s-ouss, et tanque i fon lo cœur, enfonso la tëta deun lo colèt di paltò. Attègno que passiche La tempëta. 1983 […]...

  • Tot toodzèn lo tèn s’èn vat (Tout doucement le temps passe)

    Ni avu queunj’an, ni avu veunt’an, lo cœur plèn di sondzo pi dzèn, d’espéance, d’amour… Toodzèn, tot toodzèn lo tèn l’èt allò ià, le sondzo l’ian maque de poussa, l’espèance l’èt endreumia et ci amour mervèlllieui l’è po de migna via. Bénéfor deun mon coeur, me joué sènsa grimme! Mé… eun sourie su me pot : ...

  • D’antan

    Qu’il faisait bon d’antan D’embrasser les joues de grand-maman, Elle sentait l’eau de rose, L’aubépine et la framboise Et dans ses poches aux trésors, Une noix, une pommette, Un crôutillon de pain noir… C’était un bout de son cœur Qui fondait dans la bouche, Un bout du cœur de grand-maman, Il y a très très […]...

  • Réflections

    Douces montagnes enveloppées D’un eternel silence, Je ne pourrais imaginer Mes jours sans votre image, je ne pourrais survivre Sans votre amicale beauté ! Qu’elle doit être triste, Et vide, et longue, et amère La journée de l’émigré ! 1989...

  • Soir

    Lorsque je ferme les yeux, Le soir, doucement, dans mon lit, Je sors de mon corps, De ma vie, de mon rôle, Et je pars. Je deviens l’oiseau qui s’envole Au sommet des montagnes, Le ruisseau qui gazouille Dans la fraîche campagne, Je suis l’arbre, La musique, le vent, Le temps qui s’en va Au-delà […]...

  • Pourquoi

    Pourquoi, dis-moi, cher ami, pourquoi au jour le jour tout amour flamboyant s’assoupit-il ne laissant que regrets et souvenirs dans les cœurs ? Temps impitoyable qui efface tout espoir, tout rêve, tout amour. 1986...

  • Peut-être…

    Les yeux de l’amour Je les rencontrerai un jour; Ils seront grands et profonds, Noirs ou bleus, qu’importe ! Mais ils sauront caresser, Ils sauront murmurer, Chanter, crier, vivre, Et… ils seront tes yeux ! 1985...

  • Instant immense

    Instant immense Je ferme les yeux Un instant Et ta main est là, Dans la mienne, Elle rechauffe mon cœur mon âme, ici près du feu… 1982...

  • Pavioula lévètta (Papillon léger)

    Ceutta nëët me sèntchou Eunna pavioula lèvètta, veuilavo lliouèn lliouèn protso de tè, Bon Djeu. Eumbraché le montagne, M’enivré di bon flò di violette, di tapadzo de l’ève, de l’ouvva, di tèn… Me sèmblaat de ëtre Eunna pavioula lévetta, Me lèvé deun lo vuoiddo Sènsa pi mi Lo pèiss mortel De la via…. 1982 Papillon [&he...

  • Sous le pommier

    Un instant de repos Sous mon bon vieux pommier, Les paupières se baissent Et je pars en voyage Au bout du temps Au bout du vent… Là haut Immenses glaciers Luisant au soleil, Mille éteincelles Soulagent mon cœur Là haut dans l’infini… 1982...

  • Réveil (Réveil)

    Se revèllié lo mateun Et avèi té, Protso de mé, Enco eundreumì… Se revèllié Et ëtre cheur De ci amour que m’accompagne Eun po aprë l’atro, Su lo sentì de la via… T’eumbraché for Et sèntì Tigna vouéce eunlliournìa Que me dit: “L’è-t-ë dzà l’euya ? » 1982 Réveil Se réveiller le matin Et t’avoir ici, A [&helli...

  • A mamma (pour maman)

    A mamma Voueu, voullioù te porté eunna fleur, mamma, pe te die : te vouë di bièn. Mè, lo tran tran di dzor l’a robbome ceutta pènchue. Et ara que t’ë eun trèn à lavé le s-ése et te me sourì, me rapello : n’i po de fleur à te ballié, mé te dédio ceutta petchouda poésia. […]...

  • Ame

    Ame Un coup léger de vent un frisson grêle te prends, on dirait qu’il y a quelqu’un, là, près de toi,près du feu. On dirait qu’il y a quelqu’un et ton cœur l’entends et ton cœur se tait… Il ne faut jamais ignorer la voix d’une âme, de ton âme, peut-être. Il ne faut jamais […]...

  • Avétsa (regardes!)

    Té, t’avétse maque la plodze et l’ouvva, la souffrance, la maladì, la mor. Avétse enco lo solèi, Lo sourie d’eun mèinou, la tendresse de eunna madan que l’èt eun trèn a fie lo tsèisson, avétsa enco la via. Et, maga-a… Te tsandze idò!!! 1981 Regardes Toi, Tu ne regardes que La pluie et le vent, […]...

  • La belle d’autrefois

    La belle d’autrefois Penchée sur la rive dorée, le soleil couchant lui caressant les cheveux blonds, la mignonne rêve à son demain, à un amant fort et puissant.. Ses lèvres s’étirent, les pommettes rougissent… Un frisson fait trembler ce petit corps grêle, la jeune fille a honte de ce songe hardi. Soudain, elle murmure dans […]...

  • Instants d’amertume

    Dans cet instant d’amertume Qui me prends à la gorge Je me refuge dans la plume Pour me réconforter, Pour ne pas désespérer Et pour croire encore, Un tout petit peu Dans les gens, Dans les autres… Triste brouillard Que je jette sur mes yeux, Je ne crois plus à personne, Je me ses en […]...

  • Amertume

    Amertume Ça fait très mal De découvrir L’amertume, Le dégout, Quand on a le cœur naïf ; Ça fait très mal De dire adieu A de faux amis ; Ça fait très mal, Et des larmes silencieuses Rident mes joues, Mon âme. Mais ça ne fait rien. Je continue, Je continue mon chemin. 1981...

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